Dans l’instruction interministérielle du Premier ministre relative à la prise en charge des victimes d’actes de terrorisme en date du 13 avril 2016. Dès l’activation de la Cellule Interministérielle d’Aide aux Victimes (CIAV), le secteur associatif est au cœur et a pour mission d’être le référent unique des victimes et de leurs proches.
A la demande du SADJAV, France Victimes a été chargé de constituer, de former et d’animer un réseau de référent « actes de terrorisme » sur l’ensemble du territoire français ; ces référents pourront ainsi être mobilisés à tout moment pour aider les associations du ressort, à intervenir de façon spécifique auprès des victimes et de leurs proches. Les victimes d’actes de terroristes présentent de surcroît des caractéristiques particulières et des traumatismes propres (sur-exposition et sur-sollicitation dans les jours suivant les faits, risque de choc post-traumatique, sentiment d’abandon 5 à 6 mois après les faits) dont il faut tenir compte. Elles doivent faire l’objet d’un accompagnement renforcé et d’une proposition d’aide proactive, sur le long terme.
• Interlocuteur mobilisable en urgence qui va identifier l’ensemble des partenaires locaux appelés à intervenir auprès des victimes, avec des contacts dédiés auxquels s’adresser plus particulièrement en cas de survenance d’un acte de terrorisme (dans un objectif de simplification des caisses d’assurances maladie, CUMP, ONAC locale, médecins et psychiatres sensibilisés, parquet local, services de la Préfecture, services enquêteurs…
• Interlocuteur qui va coordonner la prise en charge des victimes domiciliées sur son ressort sur le long terme : il sera amené à intervenir, en appui des collègues, au contact des victimes, en diffusant les outils et les bonnes pratiques pour une prise en charge adaptée de ces victimes. Il pourra être un interlocuteur privilégié des victimes, mais surtout sera garant de leur suivi dans la durée, avec notamment une réitération de l’offre de soutien à échéance régulière, et sur le long terme.
• Animation des relations, sous l’égide du ou des parquets du département, en lien avec la Préfecture
• Interlocuteur dédié de France Victimes s’agissant de la restitution de l’action entreprise localement : le référent devra dans ce cadre faire remonter à France et au parquet les éléments quantitatifs et qualitatifs sur la prise en charge des victimes, alerter sur les difficultés rencontrées, participer aux bilans réguliers et contribuer aux évaluations des dispositifs.
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